En décembre 2002, un tragique incendie détruisait, dans un petit village du Vexin français, l’atelier d’André François.
Toute une vie consacrée aux arts était réduite en cendres.
L’endroit était célèbre et fut fréquenté par des graphistes du monde entier, venus recevoir les conseils d’un maître admiré et aimé.Plusieurs films y furent tournés, pour la télévision française, mais aussi étrangère, hongroise, par exemple, ou américaine. Et André François fut aussi invité sur les plateaux.
La famille de l’artiste, que nous remercions chaleureusement de ses prêts, et l ‘Institut National de l’Audiovisuel en ont gardé les traces, émouvantes à souhait.
Revoir l’irremplaçable Pierre Dumayet et ses Lectures pour tous, ou Zig Zag, remarquable émission culturelle de Téri Wehn-Damish, ou encore notre cher Bernard Pivot du temps béni d’Apostrophes, ce sont des bonheurs rares qui nous font regretter une télévision intelligente, qui savait s’attarder à l’écoute de ses invités et de leurs si parlants silences : la nostalgie n’est plus ce qu’elle était…
Et puis il y a André François à divers âges de sa vie, son irremplaçable humour, sa voix retrouvant la langue hongroise de son enfance, ses oeuvres parties en fumée qui revivent, l’espace d’une projection, sur les écrans du souvenir….
A l’occasion de son exceptionnelle exposition André François le Phoenix qui présente, du 11 février au 12 mai 2012, les dessins rescapés de l’incendie et jamais encore montrés, le Centre André François organise une séance de projection de ces rares documents vidéographiques.
Sortez vos mouchoirs!
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